Les jeux (vidéos) qui occupent mon confinement

S’occuper durant le confinement ? Un “souci” que beaucoup rêverait d’avoir mais qui n’en est pas vraiment un lorsque l’on passe sa journée à s’occuper de sa famille et/ou à bosser comme un fou !

Cela étant dit, jouer c’est cool et lorsque l’on est confiné il me semble important de mettre un peu de ludique dans sa vie ! Certains jeux ont clairement mis de la beauté, de la lumière et m’ont même parfois permis de m’évader très loin de mon confinement et de cette période angoissante que nous subissons, et je me dis que, s’ils m’ont aidé à illuminer mes journées, ils pourront peut-être embellir les vôtres aussi :)

Je commence avec les jeux que j’ai découvert sur ma console, à savoir la PS4, à l’occasion de ce confinement… Je n’avais plus joué à la Playstation depuis des lustres par manque de temps mais là c’était l’occasion de se plonger dans de nouveaux univers aux côtés du papa de la Chouquette :)

 
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Arise: A Simple Story / UN VOYAGE TOUCHANT ET POétique

Non je ne pleurerai pas, non je ne pleurerai pas. ©Piccolo Studio

Non je ne pleurerai pas, non je ne pleurerai pas. ©Piccolo Studio

Arise est un jeu que je qualifierais de “magique”. Tout simplement. Original, extrêmement délicat, sublimé par une bande originale de toute beauté, léger alors qu’il parle de sujet lourds, lumineux alors que son histoire est parfois très sombre… Le gameplay s’avère particulier, l’ensemble pourrait s’apparenter à un jeu de plateforme assez classique mais l’idée d’y incorporer le temps (celui qui passe, celui qui défile) comme un acteur à part du jeu, au même titre que le personnage ci-dessus, est superbe. Un jeu pas comme les autres, donc, qui nous vient des studios Piccolo, en Espagne, et qui arrive à réaliser une sacrée prouesse : Parler du temps qui passe, de la mort, de la vie et de l’amour tout en restant toujours poétique mais jamais niais. Tout un programme.


Uncharted 4: A Thief’s End / un voleur presque plus cool que Jack Sparrow

Un jeu très laid. Beurk. © Naughty Dog

Un jeu très laid. Beurk. © Naughty Dog

Nul besoin de présenter l’un des meilleurs jeux de tout le temps me direz-vous probablement. Mais j’arrive après la bataille et je fais partie des chanceux qui ont pu télécharger Uncharted 4 gratuitement (oui, c’est le moment où vous me détestez) grâce à mon abonnement PlayStation Plus. Je ne m’attendais à rien, car en grosse noob que je suis, je n’avais encore jamais joué à un Uncharted. Never. Cela étant dit, grande fan de Tomb Raider oblige, on m’en a souvent parlé et je demeurais curieuse de découvrir le personnage de Nathan Drake et de connaitre ses aventures. Le moins que l’on puisse dire est que je n’ai clairement pas été déçue puisque je compte le refaire et que je le place, à présent, tout en haut de mes jeux vidéos préférés de tous les temps. Uncharted 4: A Thief’s End est terriblement soigné, détaillé, travaillé. Les paysages sont d’une beauté à couper le souffle. L’histoire est passionnante, digne d’un film d’aventure, sans jamais tomber dans le glauque ou le morbide comme je l’ai trop souvent vu dans ce type de jeux (aventure / action). On y parle de pirates, de trésor, on voyage à travers le monde dans des décors et des pays différents, on y découvre des indices… Dois-je continuer ? Les références historiques sont nombreuses, les easter eggs aussi. Les personnages sont extrêmement attachants, surtout le héros, grâce à son humour décapant bien entendu ! Le contrôler a été un vrai plaisir tant ses mouvements sont souples, naturels… On a l’impression qu’il peut tout faire, que ce soit escalader une falaise, étrangler un ennemi ou même (rarement vu ce cas précis) échapper à un combat en s’enfuyant comme un lâche… Le réalisme est à couper de souffle et on a qu’une envie en bouclant le dernier chapitre : Commencer un “parkour” et se lancer dans le free running. Ou bien relancer le jeu pour le platiner… Au choix.

Crash Team Racing: Nitro-fueled / Dr Neo Cortex EST FUN MAIS pas pour les néophytes

Oui je suis fière du jeu de mots que vous avez lu dans le titre. Mais je suis fatiguée, ceci explique cela. © Beenox

Oui je suis fière du jeu de mots que vous avez lu dans le titre. Mais je suis fatiguée, ceci explique cela. © Beenox

Ne vous fiez pas à ces univers funky et colorés, ce jeu de kart est vraiment difficile ! Pour arriver à battre vos adversaires, il vous faudra apprendre à “déraper” et prendre des virages très serrés tout en gagnant de la vitesse. Les débutants sont en général assez frustrés par la gestion des commandes et ont du mal à s’y habituer. Cela étant dit, chaque univers/course est un vrai plaisir pour les yeux (mention spéciale pour le “Drive dangereux” qui est vraiment délirant).

Un jeu vraiment très sympa, qui tient toutes ses promesses - à savoir donner une nouvelle jeunesse au titre PlayStation aujourd’hui “rétro” - qui me semble idéal pour jouer avec des amis confinés ! On joue chacun chez soi, on se manque mais, grâce à CTR, on peut encore s’envoyer des missiles de loin. Ouf.


Life is Strange 2 / Le simulateur de paternité

Courage Sean, courage. Un jour, Donald Trump ne sera plus Président. Enfin l’espoir fait vivre ! © Dontnod

Courage Sean, courage. Un jour, Donald Trump ne sera plus Président. Enfin l’espoir fait vivre ! © Dontnod

Life is Strange 2, un jeu dont j’attendais beaucoup après avoir joué à son prédécesseur, lequel se trouve être ex-aequo avec la saga des Monkey Island et Uncharted 4 (oui celui dont j’ai parlé juste au-dessus, ravie de voir que vous suivez ce qu’il se passe les amis) m’a beaucoup déstabilisé et je ne sais pas vraiment quoi en dire tant mon avis est mitigé. Ce n’est pas que je ne l’ai pas aimé, ce serait totalement injuste puisque je l’ai fait deux fois (carrément alors que je n’avais jamais rejoué au premier volet). C’est un jeu qui ose parler de sujets très sensibles et souhaite clairement faire réagir et réfléchir ses joueurs. C’est un pari risqué, que je trouve personnellement plutôt réussi malgré quelques clichés. C’est aussi un jeu très réussi graphiquement, encore plus joli que le premier volet, doté d’une superbe bande son (très attendue par les joueurs, et vous ne serez pas déçus). Ce qui m’a moins plu par contre c’est l’impression d’avoir vécu une expérience moins enrichissante, moins “unique” que lors du premier jeu. Vous jouez un jeune garçon et vous avez pour principal mission “d’éduquer” votre jeune frère et le moins que l’on puisse dire c’est que ce ne sera pas facile (les jeunes parents SAVENT mais chut) Le pouvoir '“surnaturel”, que je ne vous spoilerai pas ici, semble au final assez anecdotique au sein de cette histoire et n’apporte pas grand-chose, ni visuellement ni scénaristiquement. L’ensemble du scénario m’a beaucoup moins touché, aussi, que ce que j’espérais et cela se résume probablement à l’attachement que j’éprouvais pour les personnages de Max et Chloé. Alors, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, Sean (le héros du jeu) est extrêmement attachant, et je pense qu’il est très facile de s’identifier à lui, mais cette relation amicale (amoureuse ?) qui existait entre les deux jeunes femmes du jeu Life is Strange m’a beaucoup manqué. Dans l’absolu, si j’avais joué à Life is Strange 2, sans avoir en tête ma découverte du premier jeu, j’aurais simplement pensé qu’il était un très bon jeu, original et attachant. Mais voilà, Life is Strange - le premier, mon précieux - est si génial, si émouvant, si intelligent… Il est de ces jeux qui deviennent davantage, qui deviennent des expériences qui vous changent profondément et il demeure, selon moi, incomparable.

Et je continue avec les jeux (de société pour le coup) approuvés par notre petite Chouquette dans un article, qui arrive bien vite sur le blog :)


Quant au papa et moi-même, nous venons de télécharger Detroit: Become Human, j’espère qu’il sera à la hauteur de mes attentes et je vous souhaite de finir plein de jeux, vous aussi !

Restons chez nous :)

AliénorCommentaire